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Château de Savigny-Lès-Beaune

17/05/2019

Après une 1ère expérience ratée de Mazda MX-5 que j'ai rendue au vendeur, j'ai finalement pu en trouver une autre, du côté d'Annecy, qu'il faut donc ramener. Pour rentabiliser le voyage au maximum, j'en ai profité pour faire quelques points d'arrêt sur le retour.

Cela commença par un arrêt au Musée des Trois Guerres à Seynod près d'Annecy. Malheureusement, ce musée est toujours fermé, et les véhicules semblent dans un état de décrépitude avancée.

J'arrive ensuite à la grosse étape de la journée, les musées du Château de Savigny-Lès-Beaune. Ce château a été racheté à la fin des années 70 par un homme qui a fait fortune dans la viticulture. Petit à petit, il y a amassé divers collections qui sont aujourd'hui exposées au public : avions, voitures, motos, tracteurs,...

Dans un bâtiment adjacent, à l'étage, on trouve sans doute la plus grande collection d'Abarth au monde : le propriétaire a été quelques années pilote de course sur ces voitures. Pour faire des photos de n'est les meilleures conditions, il fait sombre, avec des contres jours énormes, et les voitures sont les unes sur les autres. Mais rien qui ne puisse réellement gâcher le plaisir !

La société de Carlo Abarth, créée en 1949, est notamment connue pour les déclinaisons sportives des Fiat 500 et 600. Ici, une 500 Abarth, une 850 TC, une 850 (enfin, je pense, je ne suis pas expert sur la question, et il n'est pas toujours facile de trouver des infos sur les voitures de ce musée, j'ai essayé de recouper différentes sources) et une 1000 TCR.

Autres modèles sur base Fiat : 1300 OT et 1500 OT Spider sur base de 850, 124 Abarth, ou encore une Fiat Ritmo cachée derrière d'autres voitures qui illustre bien le joyeux bazar qui reigne ici.

Base de Fiat 600 pour cette Abarth 850 Coupé Allemano. Autre création du carrossier Allemano, cette Abarth 1600 Spider.

Abarth 750 GT Zagato sur base de Fiat 600. Normalement, la grande soeur en 1000. Ensuite, les Simca-Abarth GT, qui reprenaient les carrosseries conçues pour les Fiat-Abarth GT (oui, Abarth ne se limitait pas à Fiat !), donc ici Abarth-Simca GT 1300 (enfin, je n'en mettrai pas ma main à couper) et GT 2000.

Autres créations, non basée sur Fiat : Autobianchi et la A112 Abarth et Lombardi avec la Grand Prix transformée en 1300 Scorpione.

Dans la série des Omologato Turismo : 3000 OT et 2000 OT à queue longue, exemplaire unique !

On continue avec les prototypes et barquettes. Il n'est pas toujours facile d'identifier précisément un modèle. On avait d'abord un type de châssis, qui pouvait recevoir différentes motorisations (exprimée via sa cylindrée en cm3). De plus, au cours de sa vie, ce modèle a pu évoluer et recevoir une carrosserie différente qui n'a rien à voir avec l'origine. La première est un type SE04 construit à partir de 1966, une SP 1000. La deuxième serait une SP 1000, toujours SE04. Ensuite une SE010 2000 SP. La dernière doit également être une SE010, mais je ne peux l'assurer.

On passe ensuite à la SE011 2000, qui n'a en fait jamais existé dans la nomenclature du constructeur. Il s'agit d'un type non officiel pour qualifier une SE013 3000 qui a été recarrosée. Autre voiture recarrosée pour cette SE014 1600 qui n'avait pas cette forme quand elle est sortie en 1968. Enfin, toujours incertain pour désigner la troisième comme une SE016 "Cuneo".

On rentre dans les années 70 avec ces Abarth-Osella. Les trois premières sont visiblement des PA1 et la dernière, une PA9.

Enfin, quelques monoplaces complètent l'exposition : une F2 1000 de 1964, une Formlua Italia 500 SE025 utilisée à partir de 1971, une Formula Italia 2000 SE033 de 1979 ou encore une JEFA, construite par le pilote Jean Faure avec un moteur Abarth en 1976.

Dans le même bâtiment, on trouve une première partie de la collection de motos.

Dans le parc du château, on trouve divers objets : un chapiteau rempli d'objets liés à la conquête de l'espace, un fuselage d'avion ou encore d'anciens outils agricoles.

On arrive ensuite à un hangar devant lequel est posée une autre carlingue d'avion. A l'intérieur, de nombreux prototypes de tracteurs viticoles, des calèches et quelques cockpits et moteurs d'avions !

On arrive ensuite à l'une des parties les plus célèbres du château, le parc des avions. Près d'une centaine d'avions de chasse et d'hélicoptères sont entreprosés ici, certains assez connus comme des Fouga Magister, Sepecat Jaguar, Mig-15 et 21, Mirage III...

Ensuite, un autre chapiteau abrite une collection de camions de pompier de toutes époques, à commencer par un Renault de 1905 ou ce Simca cargo des années 50.

D'anciennes grandes marques de camions disparues avec ces Berliet GAK 17 et GBK 18, ou ce Laffly BSS 163 FIN.

Et aussi des surplus de l'armée US pendant la Seconde guerre mondiale tels ces Dodge WC-63 6x6, GMC CCKW ou encore un plus récent DAF YA126 hollandais.

Autres objets disposés dans le parc, cet aéroglisseur créé par l'ingénieur Jean Bertin ou un autre trio d'avion dont un récent F-16 !

Enfin, dans le château en lui-même, de nombreux objets de la vie courante d'autrefois y sont exposés, mais également des impressionantes collections de motos (près de 300) et de maquettes d'avions (plus de 1000) !

Après le musée, je continuerai le chemin jusqu'à la maison en passant par le Sherman M4A4 Orléans II de Beaune, le Sherman M4A4 Duguay-Trouin de Dijon ou encore le Half-Track M3 à Nod-sur-Seine.

Et bien quelle journée ! Que de choses vues. Mention spéciale pour le château avec ses impressionantes collections. A voir !

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