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Grand Prix Rudolf Caracciola

27/06/2013

Du 27 au 29 juin, se tient le Grand Prix Memorial Rudolf Caracciola, course qui réunit de nombreuse voitures sportives d'avant-guerre jusqu'aux années 70, le tout à la mémoire du grand pilote allemand des années 30 à 50 : Rudolf Caraciola, dont le record de victoires au Grand Prix d'Allemagne est toujours inégalé à ce jour. Les concurrents, venus du monde entier, vont avoir pendant trois jours à parcourir 800 kilomètres, de Kassel à Dresde, puis retour à Kassel, en passant par Eisenach, Weimar ou encore le circuit de Sachsenring.

L'accueil des concurrents se fait le jeudi matin, aux pieds du Herkules en haut du parc Wilhelmshöhe à Kassel. Lorsque j'arrive, les concurrents ne sont pas encore arrivés et seule cette Ferrari 612 Scaglietti de l'organisation annonce qu'il y aura de l'activité dans le coin. Puis, au bout d'une demi-heure, les premiers concurrents commencent à arriver, à l'image de cette Lagonda M45R de 1935, cette Bentley Mark VI ou cette Lancia Flaminia coupé de 1955. Comme on peut le voir, les styles sont variés.

De nombreuses voitures d'avant-guerre font leur apparition : Rally (qui comme son nom ne l'indique pas est une marque française) Cyclecar AZ de 1924, cette impressionante Mercedes-Benz SSK de 1928, ou cette Horch 853 de 1935.

On voit également de belles GT des années 50 et 60 : Aston Martin DB 2 Drop Head Coupé de 1954, Jaguar XK 120 de 1952 ou Maserati GTS-S de 1963.

Ici, ce n'est en réalité pas une BMW : c'est une EMW 327/2 Kabriolett de 1954. A cause d'une décision judiciaire, l'usine BMW d'Eisenach, situé dans l'Allemagne de l'Est d'après-guerre, a dû changer de nom pour EMW (Eisenacher Motorenwerk).

Et des plus récentes avec cette Aston Martin Vantage de 1974, Renault Alpine A110 de 1973 ou ces Morgan +8 Roadster.

Je n'ai malheureusement pas le temps de les attendre toutes arriver, et je décide de partir. L'après-midi, je les retrouve dans le centre-ville, sur la Königspatz, sur laquelle les liaisons en tramway ont été coupées pour l'après-midi. Les concurrents arrivent petit à petit pour se placer sur la grille de départ, par ordre chronologique. En plus de retrouver les quelques voitures vues ce matin, j'en découvre de nombreuses autres : Fiat 520 Competizione de 1928, Bugatti Type 51 de 1936, Aston Martin Mk II de 1934, Riley 12/6 Gamecock de 1933.

On continue dans les avant-guerre avec : Alfa Romeo 6C de 1934, BMW 328 de 1938 ou BMW 327 de 1948 (les modèles juste après-guerre, n'étaient que les version reprises d'avant la guerre).

Les merveilles continuent à arriver : Ferrari 250 GT Europa de 1955 ou 365 GT de 1967, Alfa Romeo 6C 2500 SS de 1949 ou Mercedes-Benz 300 SL de 1953 !

Enfin, quelques voitures "plus courantes" ferment la marche, mais n'en valent pas moins le détour pour autant : Volvo P1800, Aston Martin DB 6 Vantage, Porsche 911 ou cette rare Enzmann 506, fruit d'un assemblage d'une carrosserie suisse sur un châssis de Volkswagen Coccinelle et produit à moins d'une centaine d'exemplaires.

Viendra ensuite le temps du départ (ici une Mercedes-Benz SS Rennsport de 1928) qui se fera sous la pluie et auquel je ne pourrais assister entièrement.

Ainsi s'achève ici pour moi ce Grand-Prix. Je n'ai pu y passer beaucoup de temps, mais je que j'ai pu en voir fût amplement suffisant. Que de merveilles ! Les concurrents, eux, sont partis pour un périple de trois jours qui les mènera donc jusqu'à Dresde, à 350 kilomètres de là, avant de revenir sur Kassel.

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