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Rétromobile 2017

11/02/2017

Aujourd'hui, et pour la troisième année consécutive, retour à la Porte de Versailles pour une nouvelle édition de Rétromobile ! Petit aperçu de ce quel'on pouvait apercevoir sur la journée du samedi.

On commence avec ces deux chars de la Première guerre mondiale, les derniers encore en vie de leur espèces : les Saint-Chamond et Schneider, amenés par le Musée des blindés de Saumur. A leur côté, une autre pièce unique, un tracteur sur la même base que le Schneider.

On passe ensuite aux stands officiels des constructeurs. Pas grand chose à voir cette année... Les Alpine chez Renault, une XKSS "continuation" chez Jaguar ou cette Tipo 420 "Eldorado" chez Maserati. Rien de bien intéressant chez Porsche, Mercedes-Benz, Citroën ou Peugeot...

Le stand qui m'aurait le plus frappé fût celui d'un petit nouveau : le groupe Fiat-Chrysler, qui avait entre autres apporté cette Abarth 1000 Monoposto, ce protoype d'Alfa-Romeo 2600 SZ ou encore cette Lancia Loraymo dessinée par le célèbre designer Raymond Loewy.

Un peu plus loin, un stand mettait à l'honneur Bugatti et Bentley, avec notamment une des trois Bugatti Atlantique (celle qui fût reconstruite après un accident), une Type 59, une Type 54, une Type 35, et en face, ces deux Veyron, une Supersport et une Grand Sport Vitesse, affichait la descendance.

Autre marque tête d'affiche, Ferrari qui avait également droit à son stand pour fêter ses 70 ans. Quelques beaux modèles : 166 MM, 500 F2, 500 TRC, 250 GT SWB ou 250 LM.

D'autres modèles étaient dispersés un peu partout sur le salon, comme cette unique 166MM "Uovo", cette 500 Mondial, cette 250 GT Drogo, cette 250 GT Breadvan, déjà vu au Mans Classic, ou cette 365 GTB/4 Daytona.

Autre Ferrari valant le détour, cette F50, accompagnée sur son stand d'une Bugatti EB110 GT et d'une Porsche 911 (993) GT2R (dommage, les jours précédents, une 959 était à sa place, et a visiblement été vendue entre temps).

Autres supercars récentes du salon, une autre Bugatti Veyron, une édition spéciale (et unique) "Soleil de Nuit", une Mercedes-Benz CLK-GTR, une Porsche Carrera GT préparée par Gemballa, ou encore cette Aston Martin V12 Zagato.

Une exposition spéciale était consacrée aux motos françaises. Ici : Blériot, Sevitam ou BFG.

Une autre grosse exposition avait pour thème les "Groupes B", ces monstrueuses voitures de rallye de la fin des années 80. Une belle sélection était présentée : Audi Quattro, Peugeot 205 T16, Lancia Delta S4, Lancia 037, Ford RS200, MG Metro 6R4 ou Nissan 240RS.

Deux expo étaient consacrés aux voitures de grand prix des années 20 : une sur les Ballot et une sur les Delage.

Autre exposition d'ancêtres, celle du musée de Beaulieu qui avaient apporté trois voitures de de record : une GN Aero, équipé d'un V8 Curtiss ayant équipé des avions pendant la Première guerre mondiale, une GN Jap, équipé elle aussi d'un V8 ayant pour origine l'aviation, et enfin une autre GN, la Thunderbug, équipé d'un énorme V2 de 4,2 litres !

Le musée avait également apporté ce Daimler "bouteille".

Deux des GN effectuèrent plusieurs démonstrations très impressionantes au cours de la journée, accompagnées de plusieurs voitures du début du siècle, ainsi que d'un M113 du Musée des blindés de Saumur.

Aux côtés des GN était également exposé ce prototype à 3 roues développé par Victor Bouffort, dont l'idée, dans les anénes d'après la guerre, était de produire un véhicule économique. L'ingénieur a même eu droit à son propre stand ailleurs dans le salon, sur lequel on pouvait voir d'autres de ses inventions : ce Bison, ce VP90, ou cette Minima. Aucun de ces véhicules n'atteigna la production en série.

Encore une exposition spéciale, cette fois consacrée aux F1 extraordinaires, comme cette Cosworth à 4 roues motrices, ces Tyrell P34 et March 2-4-0 à 6 roues. En face, un stand avait regroupé une demi-douzaine de Formule 1 Ferrari.

Autres voitures de courses rencontrées : Porsche 917 K81, (un châssis supplémentaire assemblé pour courrir en 1981, soit plusieurs années après la fin de carrière du modèle !), Porsche 962, Porsche 935 ou Dodge Viper GTS-R.

Encore (!) une autre exposition spéciale, consacrée ici aux voitures développées sous l'air de David Brown, célèbre sauveur de la célèbre marque Aston Martin. On retrouvait donc divers modèles de l'homme, à commencer par ce tracteur, avec lesquels il a fait fortune. Pour les voitures, entre autres, DB1, DB2/4 ou la DB5 de James Bond.

Autres Aston croisées sur le salon : DB2/4 carrosée par Bertone, ou DB3.

Des Alfa Romeo : 8C 2600, G1 ou 6CM 300 Superflow.

Des Lamborghini : 350 GT, Countach ou Jalpa.

Autres voitures remarquables : BMW M1, Ford GT40 Mk.III, Jaguar XJR 15 ou Pegaso Z102.

Une icône, la Mercedes-Benz 300 SL était toujours aussi représentée, avec plus d'une vingtaine d'exemplaire, en coupé ou en roadster.

Le stand de l'Atelier des Coteaux, un célèbre atelier d'anciennes, avait mis l'accent sur les Américaines avec par exemple ce Diamond T 201, ce Studebaker M5 ou cette AMC AMX.

Autres Américaines remarquables croisées, cette Shelby GT 500 de 1967 ou cette réplique de Shelby Cobra Daytona.

Enfin, je terminerai par les voitures dela vente aux enchères d'Artcurial, toujours aussi innaccessible. De loin, on pouvait tout de même observer cette Bizarrinni 5300 GT, cette Pierce Arrow Twelve, une Cadillac ayant appartenu à Johnny Halliday, une De Tomaso Pantera, et enfin, deux stars de la vente : une Ferrari 166 Spider Corsa et le prototype de la Ferrari Dino, dont le musée des 24H du Mans se séparaît.

Encore, une fois, ce fût un régal pour les yeux ! Que de voitures exceptionnelles ! Un seul bémol, mais ce dont les organisateurs ne peuvent que se réjouir : le monde présent, qui rend l'expérience presque invivable. La journée n'est tout de même pas râtée, loin de là. Et si possible, le retour sur ce salon est prévu pour l'année prochaine.

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