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Hangar à dirigeables d'Ecausseville

25/06/2021

En vacances du côté de Cherbourg, nous profitons d'un jour de pluie (pas si rare dans le coin !) pour faire une visite de musée. Et aujourd'hui, direction le hangar à dirigeable d'Ecausseville.

Dans un premier bâtiment où se situe l'accueil, on retrouve un GMC CCKW-352 à côté un SUMB. La partie musée retrace l'histoire de l'aviation et une autre présente également différents objets et mannequins des deux conflits mondiaux. Enfin, une troisième partie est consacrée au site d'Ecausseville en lui-même. Différents maquettes explicatives présentent le hangar.

Les travaux ont commencé à la fin de la Première guerre mondiale mais ne sont achevés qu'en 1919. Construit un peu avant, un hangar en bois tenait à l'origine compagnie au hangar en béton, mais il a été détruit depuis. Son utilisation orginelle était donc l'entrepôt de dirigeables. Après la fin de l'utilisation des dirigeables, il a été récupéré par l'artillerie dans les années 30 et servaient d'entrepôt. Récupéré par l'armée allemande en 1940, il a uniquement servi de lieu de stockage pour des éléments de construction du Mur de l'Atlantique. A partir de l'été 1944, l'Armée Américaine en devient à son tour l'occupant, et s'en servira comme atelier de maintenance. Après la guerre, il est occupé par la Marine Nationale, avant que l'Association franco-américaine des aérodromes normands de la 9e US Air Force ne se porte acquéreur à la fin des années 90.

On passe ensuite à la visite du hangar en lui-même. Sa taille impressionne vraiment. A comparer avec la personne devant sur la deuxième photo ! A l'intérieur, le lieu est désaffecté et a pris l'humidité, mais là-aussi la taille impressionne. On trouve dans certains recoins des graffitis d'époque qui retracent l'histoire du hangars à travers les âges. Aujourd'hui, le public peut faire de l'aéroplume dans le hangar (on est maintenu en l'air par un ballon, et on navigue avec des plumes).

En conclusion, une visite d'un lieu chargé d'histoire qui vaut vraiment le déplacement si l'on est dans les parages.

Non loin de là, nous repassons ensuite par le camp Patton à Néhou. Un M4A1 76mm est exposé à côté du monument, rappelant qu'en juillet 1944, le Général Patton y a secrètement installé un camp de base pour diriger les opérations.

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