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Même s'il change de direction et gagne cet année la Bretagne, le Tour Auto Optic 2000, organisé par Peter Auto, démarre toujours de Paris, avec la traditionnelle arrivée des participants au Grand Palais à Paris. Le thème retenu cette année : les voitures françaises. Ce sera certainement l'occasion de croiser des choses peu courantes. Je prend donc la direction de ce momnument historique en ce magnifique dimanche après-midi. Petit aperçu de ce que l'on pouvait croiser.

Les premiers concurrents arrivent au compte-goutte : Porsche 911 et 356, CG 1200 S ou BMW 3.0 CSL.

Mais très vite, une petite file commence à se créer devant l'entrée.

Comme d'habitude, c'est l'occasion de croiser quelques belles voitures de spectateurs ou accompagnateurs : Ford Mustang GT dans une couleur originale, Porsche 911 (964) Carrera RS, Mercedes AMG GT et Ferrari 355 ou Aston Martin V12 Vanquish S.

Tout à coup surgira cette rare et magnifique BMW M1 qui remontera la file et entrera directement dans le Grand Palais.

Je vais un peu du côté des boulevards pour assister au déchargement de quelques voitures : Lancia Stratos, Ferrari 246 GT Dino, 275 ou 250 GT SWB.

Les voitures déboulent à un rythme assez soutenu, avec quelques belles pointures : Jaguar Type-E, Renault Alpine A110, Porsche 911 RSR, encore une BMW 3.0 CSL, Ferrari 250 GT SWB ou Ferrari 308.

Un petit embouteillage se crée, mais ce n'est pas autant le bazar que les années précédentes (Ford Cortina Lotus, Ferrari 275 ou 250 GT SWB, BMW 3.0 CSL, Mercedes 300 SL, Aston Martin DB2 ou Shelby Cobra).

Plusieurs voitures françaises donc, pour s'accorder au thème : BSH Berlinette, DB HBR5 ou la célèbre Alpine A110.

Quelques voitures "un peu plus modestes" que les monstres sacrés précédents, même si on ne croise pas ça à tous les coins de rues : Ford Capri, Porsche 911 ST ou Alfa Romeo GTA.

D'autres "monuments" arriveront : Ford GT40, Lancia Stratos, Maserati 200 SI ou Ferrari 308 GTB.

Autres voitures de passants : une Bentley Mulsanne dans une magnifique teinte bleue, ou cette Lamborghini Huracan Spyder dans cette agressive teinte verte.

Les derniers participants finissent d'arriver : Ford Escort, Porsche 911 ou une énième Ferrari 275 (que l'on ne va pas bouder, surtout dans cette magnifique couleur jaune).

Enfin, en faisant le tour du Grand Palais avant de rentrer, je tomberai sur le déchargement de ces deux Ford GT40. Le son du V8 est bien évidemment toujours à tomber !

Le lundi matin, retour au Grand Palais, mais cette fois-ci à l'intérieur pour voir toutes les voitures particpants alignés sous la grande verrière. L'intérêt est de les voir ici regroupées par marques, ce qui offre quelques très beaux alignements. On commence avec Ferrari : 308, pas moins de dix 275, ou trois 250 GT SWB ! (la quatrième semble avoir disparu)

Le constructeur de Maranello présente au passage la toute denrnière 800 Superfast ainsi que la version Aperta (découvrable) de la LaFerrari.

Lancia, avec les Fulvia, ou De Tomaso avec les Pantera.

On pouvait également y voir une "armée" de Shelby Cobra, ces GT40 et de nombreuses Mustang.

Il y avait effectivement énormément de BMW 3.0 CSL, toujours autant de Porsche, des 911 pour la plupart, mais également cette 904, et l'on pouvait également remarquer cette belle Mercedes-Benz 350 SLC.

Enfin, le coin des françaises, puisqu'il était question de les mettre à l'honneur : de nombreuses DB HBR5 et HBR...

Mais également Jidé 1600, René Bonnet Djet (qui sera repris, un peu modifiée dans sa forme, par Matra), Panhard Monopole ou cette toujours aussi impressionante Ligier JS2.

Le mardi matin, réveil très tôt et arrivée au Grand Palais à 6h du matin pour voir une dernière fois les voitures partir pour le château de Neuville où se tient le départ officiel.

Quelques concurrents malheureux devront mécaniquer un peu avant de pouvoir réellement prendre le départ, à l'image de l'équipage de cette Ferrari.

Ici s'achève pour moi le Tour Auto 2017, mais pour les concurrents, c'est parti pour une semaine de course à travers l'ouest de la France. En conclusion, j'ai été quelque peu déçu de cette édition. Même si les voitures sont assez extraordinaires, il faut tout de même relativiser par rapport aux années précédentes où le plateau l'était encore plus (plus de Ferrari 250 GTO ou de Porsche 906 par exemple). L'envolée des prix des voitures de collection n'y est sans doute pas étranger. Et même au niveau des voitures des accompagnateurs et spectateurs, ce fût moins élevé qu'auparavant (par exemple la Ferrari F40 de l'année dernière). Il n'en reste pas moins de bonnes heures passées à comtempler ces merveilles, et le rendez-vous est bien évidemment pris pour l'année prochaine.

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